« Vous savez, mon retour au Sénégal n’est pas encore à l’ordre du jour. Une fois décidé, je ferai moi-même une annonce officielle et l’information va circuler. En quittant le Sénégal, je n’ai fait que respecter la tradition, parce que quand un président est méprisé au pouvoir, il doit se retirer pour laisser le soin à ses successeurs afin qu’ils puissent bien dérouler », a expliqué Macky Sall sur les ondes de la Rfi.
La tête de liste nationale avait prévu son retour, mais il ne sera pas sitôt. Le président de l’Alliance pour la République (APR) s’explique sur son come-back dans le landerneau politique après plusieurs mois de retrait. « Mes alliés, mes compagnons m’ont demandé de revenir pour diriger la liste pour soit gagner cette élection, sinon faire partie de ceux qui vont aider le peuple à sortir de la situation difficile à laquelle il fait face aujourd’hui, parce que cela fait sept mois que le nouveau régime est là, mais rien et nous avons peur que si rien n’est fait, ça va être difficile pour les Sénégalais ».
Selon l’ancien chef de l’Etat, vue, la situation le peuple est obligé tenir debout et de faire face après les élections car la situation du pays risque de s’empirer. « Pour l’instant je suis en train de discuter avec les Sénégalais et de faire ce qu’il me faut. Je serai au Sénégal un jour » a promis Macky. Et de poursuivre : « je ne peux pas répondre à cette question parce que tout dépend de la situation on verra. »
Sur la sortie d’Amadou Ba lors d’une conférence de presse disant « ne pas avoir de contact avec Macky Sall, » ce dernier a répondu et de manière sèche : « S’il le dit ça l’engage. En tout cas je sais qu’on s’est parlé une seule fois par message lors de la tabaski. Il m’a envoyé un message et je lui ai répondu. » Interpellé sur les transhumances dont son parti l’APR est victime, Macky Sall se dit loin d’etre fragilisé. « Je ne peux pas parler de mes anciens alliés qui ont décidé d’aller ailleurs. Chacun est libre de faire ce qui lui convient. En tout cas nous on reste serein. Ça ce n’est pas nouveau à chaque fois qu’il y’a changement de régime on note ce genre de transhumance ça a toujours été le cas », a-t-il fait remarquer.
PULAAGU