Le FMI Évalue l’Avenir Économique de l’Afrique Subsaharienne
Bien que les perspectives économiques pour l’Afrique subsaharienne s’améliorent lentement, la mise en œuvre des réformes devient de plus en plus complexe en raison de ses vulnérabilités.
Pour envisager un développement, il est nécessaire que les politiques réduisent les taux de pauvreté élevés, le manque d’opportunités et d’emplois, ainsi que la faible gouvernance.Catherine Patillo directrice adjointe du département Afrique du Fonds Monétaire International décrit les challenges auxquels sont confrontés les décideurs des pays de la région :« …ils sont actuellement confrontés à un difficile exercice d’équilibre, car d’une part, ils doivent réduire les déséquilibres macroéconomiques. Il s’agit de ramener l’inflation à son niveau cible. Stabiliser les positions budgétaires et maintenir des réserves extérieures suffisantes. Ainsi, s’ils sont confrontés à des chocs, ils peuvent y faire face […]… Mais d’un autre côté, ils ont des besoins de développement très importants, compte tenu de la croissance démographique et de la nécessité de maintenir le soutien social et politique. […] tout cela dans un contexte de croissance faible et inégale, ainsi que de conditions de financement serrées et d’épisodes de fragilité politique et sociale pour la croissance. », a-t-elle déclaré.
Malgré les efforts déployés au niveau régional pour encourager la croissance, l’inflation continue de poser problème dans certains pays. Selon la directrice adjointe du département Afrique du FMI, cela remet en question la crédibilité du cadre de politique monétaire. Les banques centrales de plusieurs pays doivent renforcer la confiance des investisseurs, des banques et du public quant à leur capacité à maintenir l’inflation à un niveau stable et bas.
« Nous discutons d’abord de certaines stratégies, bien sûr, la protection des populations vulnérables, et il y a une réelle marge de manœuvre pour améliorer les filets de sécurité sociale. C’est une bonne chose. Ensuite, en termes de réformes, nous travaillons sur des stratégies de communication et de consultation, […] et aussi, bien sûr, nous nous assurons qu’ils travaillent sur la gouvernance et l’amélioration de la gestion des finances publiques afin qu’ils puissent rétablir la confiance du public dans le fait que ces réformes vont bénéficier à la population. », a expliqué Catherine Patillo, Directrice adjointe du Département Afrique du FMI .
Les politiques doivent viser à diminuer les vulnérabilités macroéconomiques tout en satisfaisant les besoins de développement et en garantissant que les réformes soient acceptables sur les plans social et politique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× AFRIKAPULSE221