Diomaye Faye a ouvert ses portes aux journalistes dans le cadre d’une déclaration tenu ce vendredi au Palais de la république. Il a saisi l’occasion pour revenir sur le démarrage de la campagne et de souhaiter une campagne paisible.
Le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a lancé un message à l’endroit des acteurs politiques à une campagne civilisée et d’éviter la violence sous toutes ses forces. Selon lui ces derniers jours d’aucuns ont mis en avant cet esprit qui vise à diviser les uns et les autres. « C’est un précédent dangereux pour ce pays. Je leur demande d’être plus responsables et de mettre de coté les divergences car la stabilité n’a pas de prix »a-t-il indiqué. Il a promis des élections libres et transparentes, comme ce fût le cas lors de la présidentielle. A ce titre, il estime que les changements seront palpables dans les prochains mois.
Cas Bougane Gueye Dani : « Je lui souhaite qu’il retrouve sa famille » Interpellé sur le cas Bougane, le Chef de l’état a répondu à cette question. Sur sa visite à Bakel il a déclaré que sa sécurité est gérée par des tiers. « Tous les jours je me déplace à Dakar. En voulant aller vers la zone des sinistrés il pouvait attendre. Ce qui me fait mal c’est le fait que des acteurs politiques n’aient pas donné l’exemple. C’est vrai qu’il y a une zone sinistrée. Je peux jurer que jamais je ne voudrai faillir. Le dossier est entre le sains de la justice et je lui souhaite la liberté », a répondu ce dernier.
S’agissant de la nomination de Samba Ndiaye, le Chef de l’état membre du parti Pastef, Bassirou Diomaye Faye, président de la république a toutefois rappelé qu’il a misé sur la paix et la concorde. Malgré le changement de régime il faut un esprit de dépassement. « Ousmane Sonko a pardonné à tout le monde quand il était au Grand théâtre avec tout ce qu’il a subi » a-t-il rappelé. Dans le même ordre d’idées, Diomaye a argué qu’il avait annoncé un appel à candidature, à travers une commission qui fait son travail. « Il ne suffit pas de transhumer pour espérer échapper à la justice. Nous sommes en démocratie », a-t-il répondu.
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