Inondation à Bakel et Matam : La COSAS s’y prononce
La COSAS appelle les autorités à prendre la juste mesure des risques sanitaires
« Une veille sanitaire à la mesure des risques cités plus haut devra être de mise sous la coordination des gouverneurs appuyés techniquement par les directeurs régionaux de la santé. Des actions spécifiques doivent être déployées pour parer à ces différents risques. Les autorités devront en outre faire face à la rupture de la continuité des services, particulièrement ceux de santé reproductive pour remédier aux difficultés rencontrées par les femmes en âge de reproduction (consultations pré et postnatales, accouchements, planning familial…) et les enfants (surveillance pondérale, vaccinations…) », lit-on dans le communiqué publié par la Coalition pour la Santé et l’Action Sociale (COSAS). Elle s’inquiète de la situation qui prévaut actuellement au niveau de Matam et de Bakel. Cela fait suite à la crue du fleuve Sénégal et les pluies torrentielles de cette année et l’ouverture des vannes du barrage de Manantali, (pour des raisons techniques et sécuritaires). La Coalition pour la Santé et l’Action Sociale (COSAS) a appelé les autorités à prendre la juste mesure des risques sanitaires pouvant découler de cette situation et de prendre les mesures préventives idoines afin de protéger les populations de ces zones. « Certaines affections nécessitent une surveillance particulière dans ce contexte et la prise de mesures préventives idoines. Il s’agit, en premier lieu de maladies transmises par l’eau, car les inondations augmentent le risque d’infection, par transmission oro-fécale (diarrhées, fièvre typhoïde…), surtout, en cas de déplacements massifs de populations et/ ou de pénurie d’eau potable. Le risque d’infection associé à des maladies d’origine hydrique est aussi accru en cas de contact direct avec des eaux polluées : infection des plaies, dermatoses, conjonctivites et infections ORL touchant les oreilles, le nez et la gorge », a prévenu ladite coalition. Selon le document susmentionné, la coalition fait état de la recrudescence, après 6-8 semaines, des maladies à transmission vectorielle (paludisme, la fièvre jaune, la dengue…), par le biais de la démultiplication des habitats de vecteurs comme les eaux stagnantes (gîtes larvaires pour les moustiques).

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