La campagne électorale pour les législatives anticipées du 17 novembre a officiellement débuté dimanche au Sénégal, après la dissolution de l’Assemblée nationale en septembre par le Président Bassirou Diomaye Faye.

Un total de 41 listes de candidats, incluant des partis politiques, des coalitions et des entités d’indépendants, se disputent les 165 sièges de l’Assemblée nationale lors des élections du 17 novembre. La campagne se poursuivra jusqu’au 15 novembre.
L’Assemblée nationale sortante était majoritairement dominée par la mouvance présidentielle précédente, « Benno Bokk Yakaar » (BBY), qui compte 83 députés. Parmi les principaux acteurs de cette élection figure le parti Pastef, dirigé par le Premier ministre Ousmane Sonko, qui affrontera la coalition Takku Wallu Sénégal, regroupant le Parti démocratique sénégalais (PDS) de l’ex-président Abdoulaye Wade et l’Alliance pour la République (Apr) de l’ancien président Macky Sall.
L’ancien Premier ministre Amadou Ba, qui a terminé deuxième à la dernière présidentielle du 24 mars, mène la coalition d’opposition Jamm Akk Njerign, soutenue par le Parti socialiste (PS). Un autre groupe notable, Samm Sa Kaddu (Tenir sa promesse), est dirigé par Barthélémy Dias, le maire de Dakar. La coalition Takku Wallu Sénégal a désigné Macky Sall comme tête de liste, tandis qu’Ousmane Sonko représentera le Pastef.
Dans une déclaration de presse, le Président Bassirou Diomaye Faye a appelé à l’unité nationale et à l’apaisement en cette période de campagne, mettant en garde contre les discours communautaires et les menaces circulant dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il a insisté sur le fait que les divergences doivent s’exprimer de manière respectueuse et a réaffirmé son engagement à servir tous les Sénégalais « sans distinction », ayant quitté ses fonctions de Secrétaire général du Pastef pour se placer « au-dessus des querelles partisanes ».
Le chef de l’État a souligné l’importance des élections comme un moment démocratique, promettant un scrutin « libre, démocratique et transparent ». Pour garantir la transparence, la Direction Générale des Élections (DGE), sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, a établi un calendrier strict.

                                                                                                     pulaagu

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× AFRIKAPULSE221